L’ENQUETE
On oublie trop souvent que derrière les connaissances scientifiques il y a avant tout des chercheurs et des chercheuses qui exercent leur métier avec leur personnalité, leurs goûts, leurs valeurs, leurs objectifs, et leurs passions. Notre enquête a pour but de mieux comprendre les liens entre recherche scientifique, décision et personnalité des chercheurs et enseignants-chercheurs. Elle fait partie d’un projet de recherche financé par l’Agence Nationale de la Recherche et coordonné par le laboratoire GREThA (UMR Université de Bordeaux – CNRS 5113).
Si vous avez été interrogé, c’est que votre adresse email a été récupérée sur les annuaires en ligne de la recherche française, nous permettant de vous inviter à répondre à ce questionnaire.
La confidentialité de vos réponses sera strictement respectée. Les informations que vous voudrez bien nous donner seront en effet « pseudonymisées », c’est-à-dire qu’elles ne seront associées qu’à un numéro d’anonymat. Le lien entre le numéro d’anonymat et votre email restera confidentiel (seul le responsable du projet de recherche peut y avoir accès). Les autres personnes travaillant sur cette étude n’auront, en aucune circonstance, accès à l’identité des répondants. L’information est stockée sur un serveur sécurisé géré par la DSI de l’Université de Bordeaux. Notre équipe est en conformité vis-à-vis de la loi du 25 mai 2018 sur le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD). Le registre de gestion de nos données personnelles est tenu par le CNRS.
Si vous souhaitez recevoir une copie des résultats scientifiques des études, vous pourrez laisser vos coordonnées à la fin de l’enquête. Vous pouvez aussi nous écrire à surveyonscience@u-bordeaux.fr. Une fois ce projet terminé, vos coordonnées seront supprimées de nos dossiers. Si vous le souhaitez, vos informations personnelles peuvent être supprimées du registre en écrivant à cette même adresse email.
Pourquoi introduisez-vous des gains monétaires (je n’ai pas besoin de gains pour répondre à votre questionnaire) ?
Certaines tâches (uniquement) de notre questionnaire nécessitent que vous puissiez percevoir un gain monétaire. Ces gains n’ont en aucun cas vocation à vous rémunérer pour votre temps passé à répondre au questionnaire. Ils n’ont pas non plus comme objectif de valider l’idée que les chercheurs sont attirés par les gains monétaires. Ce n’est pas une innovation méthodologique de notre part, au contraire, c’est une approche très classique dans le champ de la science économique. La fonction des gains dans l’expérimentation est uniquement de « garantir » que les choix des participants ne sont pas purement déclaratifs mais correspondent à de véritables préférences que nous cherchons à appréhender.
Pourquoi utilisez-vous des bons d’achat ?
Pour pouvoir vous transférer ces gains/paiements, nous ne pouvons qu’utiliser des « bons d’achat » car nous n’avons pas la possibilité technique d’opérer des transferts bancaires directement.
J’aurais aimé pouvoir utiliser mon bon d’achat chez un producteur bio local. Pourquoi n’est-ce pas possible ?
Pour que vous puissiez convertir vos bons d’achat, nous sollicitons un fournisseur (une start-up spécialisée) qui reçoit directement les ordres de distribution des bons d’achat à partir de notre système d’enquêtes en ligne. Les sites commerçants (plateformes) où ces bons peuvent être utilisés pour la France sont assez nombreux désormais. Mais leur sélection est indépendante de notre volonté. Notre souhait serait que les participants se voient proposer le plus grand choix possible.
Mes réponses sont-elles confidentielles?
Notre fournisseur de systèmes d’enquêtes (Qualtrics) nous garantit la totale confidentialité et la sécurité des données collectées. Au-delà, cette confidentialité dépend de nos dispositifs internes (voir section confidentialité des données personnelles).
Sur une tâche de votre questionnaire, des questions n’offrent que des réponses binaires qui ne me correspondent pas parfaitement. Pourquoi ne pas avoir introduit plus de possibilités de réponse?
Cette tâche de notre questionnaire qui offre des choix binaires est destinée à calculer un indicateur qui nous permettra de refléter une des dimensions des traits de personnalité que nous cherchons à caractériser. Elle est en réalité issue de questionnaires standards dans le champ de la psychologie. Cela nous permet aussi une comparabilité entre participants et entre études.
Par ordre alphabétique
Professeur en Sciences Économiques, GREThA – CNRS et Université de Bordeaux
Après des études en parallèle de sciences économiques et de sciences politiques, Nicolas Carayol soutient sa thèse en 2001 à l’Université de Toulouse 1 Capitole dédiée à l’Economie de la Science. Il a ensuite été chercheur post doctorant CNRS, affecté à l’Université de Strasbourg, avant de devenir Maître de Conférences à l’Université Paris Saclay en 2005. Lauréat du premier concours d’agrégation de Sciences Economiques en 2008, il devient Professeur à l’Université de Bordeaux. Nicolas Carayol a acquis une expérience internationale en 2016/2017 à travers un séjour d’une année au département d’économie de l’Université Stanford et au Stanford Institute for Economic Policy Research. Ses intérêts de recherche portent sur l’économie de la science et l’analyse des réseaux sociaux.
Professeur en Sciences Économiques, GREThA – CNRS et Université de Bordeaux
Après une thèse en économie à l’université de Toulouse Capitole et un post-doc à l’université Libre de Bruxelles, Emmanuelle Gabillon a obtenu un poste de Maître de conférences à l’Université Toulouse Capitole, puis à l’Université de Perpignan où elle a passé et obtenu en 2002 le concours national d’agrégation de l’enseignement supérieur. Elle est recrutée en 2004 à l’Université de Bordeaux en tant que Professeur des Universités. Ses recherches s’inscrivent au départ dans le domaine de la banque et de la finance et se sont ensuite étendues aux domaines de l’Économie de l’incertain et de la théorie de la décision.
Marie Lebreton
Maître de conférences, Économètre, GREThA – CNRS et Université de Bordeaux
Après une thèse en statistiques réalisée à Aix-Marseille Université (GREQAM) et soutenue en 2006, Marie Lebreton a fait un post-doctorat à l’Université Toulouse 1 (INRA-GREMAQ), puis a été recrutée en tant que Maître de Conférences en économie à l’Université de Bordeaux en 2007. Ses intérêts de recherche portent sur l’intégration des réseaux de neurones en économétrie spatiale et, plus généralement, sur les méthodes économétriques permettant de prendre en compte l’hétérogénéité des comportements des agents que ce soit dans le domaine financier, de l’innovation ou encore en économie publique (économétrie semi et non-paramétrique par exemple). Marie Lebreton a récemment contribué à la réalisation d’un site pédagogique (financé par l’Idex de Bordeaux) intitulé Begin’R visant à faciliter l’apprentissage d’un langage informatique avancé, utilisé en statistiques et économétrie par des étudiants ou enseignants-chercheurs.
Assistant Professor en Management, Université de Valence.
Après une thèse au laboratoire INGENIO (CSIC – Université Polytechnique de Valence) et des séjours de recherche à l’Université de Pise et à la Copenhagen Business School, il a été post-doctorant à l’Université de Bordeaux et enseignant-chercheur à la Rennes School of Business. Oscar Llopis est aujourd’hui Professeur Assistant à l’Université de Valence. Ses principaux domaines de recherche portent sur les processus de gestion des connaissances dans des contextes publics et privés, avec une attention particulière portée aux réseaux sociaux, à la créativité scientifique et aux interactions université-industrie.
Maître de Conférences en Sciences Économiques, GREThA, Université de Bordeaux
Après une thèse en économie à l’université de Toulouse et un post-doc à l’université de Strasbourg, Pascale Roux a obtenu un poste de Maître de conférences à l’université Paris Saclay puis à l’Université de Bordeaux en 2008. Elle a récemment effectué deux séjours de recherche à l’université Stanford puis à l’université de Melbourne. Ses recherches portent sur l’économie de l’innovation et de la science ainsi que sur l’économie des réseaux. Elles sont de nature essentiellement appliquée. Pascale s’intéresse en particulier à la manière dont l’organisation des individus (par exemple dans des réseaux inter-individuels ou dans des organisations) peut affecter leur productivité ou leur inventivité. Elle travaille actuellement sur la question du genre dans la science.
Pour toute question, vous pouvez nous contacter à l’adresse mail suivante: surveyonscience@u-bordeaux.fr