Le projet
Economic theory and some partial empirical studies suggest that the contribution of public spendings in academic research (produced by research universities and public research institutes) to national tech capacity is large, but precise quantification is essentially still missing. Missing knowledge in the matter likely leads people and policy makers to under estimate the direct and indirect contributions of science to technology. This could explain decades-long underinvestment in science in France despite the Lisbon agenda and other suboptimal policy making.
In this research project, we calculate and analyse the direct an indirect contribution of universities and research institutes by matching professors and researchers lists with patent data and by analyzing the citations of patents to research articles. We also study the relation between project funding and patenting.
This research has been initiated thanks to the support of the ANR (grant ANR‐15‐CE26‐0005) and is currently funded by the French Ministry of Higher Education, Research and Innovation (2020).
La théorie économique et quelques études empiriques partielles suggèrent que la contribution de la recherche académique (produite par les universités et organismes de recherche) à la capacité technologique des nations est très significative, mais aucune quantification précise n’est véritablement disponible. La contribution directe et indirecte de la science à la technologie pourrait être assez largement sous-estimée par le public et par les décideurs, avec pour conséquence un sous-investissement chronique de la nation malgré l’agenda de Européen Lisbonne.
Dans ce projet, nous calculons et analysons ces contributions de manière détaillée, en appariant des listes de professeurs et de chercheurs avec les données de brevet et avec les citations les brevets à leurs articles. Cela nous permet de mesurer l’implication de la communauté académique dans l’invention et son évolution. Nous étudions aussi la relation entre financement sur projet et ces contributions, en distinguant les effets d’auto-sélection, de sélection, et l’impact.
Cette recherche a été initiée par un projet financé par l’ANR (ANR‐15‐CE26‐0005) et bénéficie actuellement d’un financement du MESRI.
Pour la réalisation du projet de recherche, un traitement de données personnelles est effectué sous la responsabilité du directeur du Gretha (laboratoire CNRS, Université de Bordeaux), avenue Léon Duguit, 33608 Pessac. La recherche est conduite par Nicolas Carayol et son équipe.
La base légale du traitement est la mission de service public, mission de recherche conformément à l’organisation du CNRS et de ses partenaires universitaires.
Des informations sur le traitement de données personnelles sont disponibles auprès de la déléguée à la protection des données du CNRS : dpd.demandes@cnrs.fr
Les données proviennent de sources en accès public (données de publication, d’affiliation, de financement), de sources privées mais accessibles publiquement (brevets, publications) et de sources administrative via des conventions (et dans ce cadre nous sommes liés par des conventions protégeant la sécurité et le respect des données personnelles). Dans tous les cas, la confidentialité des données à caractère personnel sera strictement préservée. En effet, les informations personnelles seront pseudonymisées dans le cadre de nos études, c’est-à-dire qu’elles ne seront associées qu’à un numéro d’anonymat. Le lien entre le numéro d’anonymat et l’identité reste confidentiel (seul le responsable du projet de recherche et les personnes travaillant sous son autorité directe peuvent y avoir accès). L’information est stockée sur un serveur sécurisé dans le laboratoire.
Les données personnelles sont les données d’identité et les données professionnelles des personnels chercheurs et enseignants chercheurs dans les établissements de l’ESR.
Aucun transfert de données n’est réalisé hors de l’union européenne.
Vous pouvez accéder et obtenir copie des données vous concernant, vous opposer au traitement de ces données, les faire rectifier ou les faire effacer. Vous disposez également d’un droit à la limitation du traitement de vos données.
Vous pouvez exercer ces droits en vous adressant à Nicolas Carayol, nicolas.carayol@u-bordeaux.fr
Vous pouvez contacter également la DPD du CNRS à l’adresse suivante : CNRS – Service protection des données, 2 rue Jean Zay, 54519 Vandoeuvre-lès-Nancy ; mail : dpd.demandes@cnrs.fr
Si vous estimez que vos droits Informatique et Libertés ne sont pas respectés, vous avez la possibilité d’introduire une réclamation en ligne auprès de la CNIL ou par courrier postal.
Par ordre alphabétique
Professeur en Sciences Économiques, GREThA – CNRS et Université de Bordeaux
Après des études en parallèle de sciences économiques et de sciences politiques, Nicolas Carayol soutient sa thèse en 2001 à l’Université de Toulouse 1 Capitole dédiée à l’Economie de la Science. Il a ensuite été chercheur post doctorant CNRS, affecté à l’Université de Strasbourg, avant de devenir Maître de Conférences à l’Université Paris Saclay en 2005. Lauréat du premier concours d’agrégation de Sciences Economiques en 2008, il devient Professeur à l’Université de Bordeaux. Nicolas Carayol a acquis une expérience internationale en 2016/2017 à travers un séjour d’une année au département d’économie de l’Université Stanford et au Stanford Institute for Economic Policy Research. Ses intérêts de recherche portent sur l’économie de la science et l’analyse des réseaux sociaux.
Elodie Carpentier
Doctorante en Sciences Économiques, GREThA – CNRS et Université de Bordeaux
Au cours de son doctorat (dirigé par N. Carayol et Pascale Roux), Élodie s’est spécialisée dans les méthodes d’évaluation d’impact. Elle analyse l’effet des politiques introduites en France au cours des années 2000 sur l’invention académique en France. Elle est directement impliquée dans la collecte, le traitement et la gestion d’importantes bases de données depuis 2015. Son intérêt porte sur l’économie de la science, de l’innovation et l’économétrie appliquée. Elodie a effectué un séjour de recherche à KU Leuven en 2019 et a été Fulbright visiting scholar au Georgia Institute of Technology (Atlanta) en 2020.
Nicolas Mauhé
Nicolas Mauhé est en post-doctorat à l’Université de Bordeaux dans le cadre de ce projet. Il s’occupe de la mise en place et du traitement de bases de données relatives aux publications scientifiques et aux chercheurs académiques. Titulaire d’un doctorat en Sciences de Gestion (Finance), il s’intéresse à la modélisation informatique des réseaux, notamment financiers.
Maître de Conférences en Sciences Économiques, GREThA, Université de Bordeaux
Après une thèse en économie à l’université de Toulouse et un post-doc à l’université de Strasbourg, Pascale Roux a obtenu un poste de Maître de conférences à l’université Paris Saclay puis à l’Université de Bordeaux en 2008. Elle a récemment effectué deux séjours de recherche à l’université Stanford puis à l’université de Melbourne. Ses recherches portent sur l’économie de l’innovation et de la science ainsi que sur l’économie des réseaux. Elles sont de nature essentiellement appliquée. Pascale s’intéresse en particulier à la manière dont l’organisation des individus (par exemple dans des réseaux inter-individuels ou dans des organisations) peut affecter leur productivité ou leur inventivité. Elle travaille actuellement sur la question du genre dans la science.